Message de notre curé pour le mois missionnaire.


Chers amis en Jésus, 

En ce mois missionnaire, il ne faudrait surtout pas oublier un apostolat qui est essentiel à l’évangélisation du monde : la prière. Cela peut sembler étrange, et pourtant la patronne universelle des missions, c’est bien une moniale contemplative, cloitrée. Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus-et-de-la-Sainte-Face comprenait très bien que la prière doit être au centre de toute activité pastorale. 

La prière, c’est comme l’âme de la foi. Toutes les vertus et les dons de Dieu se nourrissent et plongent leurs racines dans la vie intérieure. Sans prière, tout devient sec, tout se flétrit et n’est bon qu’à jeter dehors pour être brûlé. Être missionnaire par la prière, c’est une vocation que peu de gens ont découvert. Choisir d’être aux pieds de Jésus, c’est choisir la meilleure place; et tout près de Jésus, c’est l’endroit de prédilection pour qu’Il nous entende et nous exauce. La liturgie d’aujourd’hui nous présente des hommes qui prient et qui sont accueillis par le Seigneur. Leur prière est toujours humble et constante, remplie de confiance et de connaissance de soi. Il faut se poser la question : « Qui suis-je, dans la prière? » Celui qui exige quelque chose de la part de Dieu? Celui qui fait des reproches à Dieu? Celui qui n’ose rien demander par timidité ou manque de foi? Peut-être suis-je le pauvre mendiant tout plein de foi et d’espérance qui comprend qu’il ne mérite rien et qui pourtant attend tout de l’extrême générosité de ce Dieu qui se fait appeler « Père ».

Dans le trésor spirituel de l’Église, nous retrouvons des spiritualités de tout genre. Les Franciscains, Dominicains et Carmélites ont tous fait leur preuve. Ces écoles de prière font partie de ces petites voies qui mènent droit au Ciel. Souvent ce sont de grands saints qui nous ouvrent le chemin de la prière : saint Pio de Pietrelcina, sainte Thérèse de Calcuta, saint Charles de Foucault sont aussi de grands exemples de vie spirituelle. Ne craignons pas de « perdre notre temps » en priant. C’est tout le contraire! Le temps passé devant Dieu est source d’une incroyable fécondité. Louer le Seigneur, intercéder pour les autres, implorer le pardon de nos fautes, chanter ou méditer silencieusement dans son cœur, tout est possible. Il importe peu le genre de prière qui nous plaît davantage : l’important, c’est simplement de prier, de penser à Dieu en L’aimant, comme disait la petite Thérèse.

Abbé Jean-Sébastien +

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